jeudi 23 octobre 2014

Whose Terroir is it Anyway? Comparing Chinese FDI in the French & Australian Wine Sector by Louise Curran and Michael Thorpe




Nous avons le plaisir de partager avec vous l'article de :

Louise Curran - Toulouse Business School, Toulouse, France (l.curran@tbs.education.fr) et de Michael Thorpe - Curtin Business School, Perth, Australia (michael.thorpe@cbs.curtin.edu.au)

Article publié dans American Association of Wine Economists
AAWE Working Paper N° 168 Business - Septembre 2014  - ISNN 2166-9112

Lien publié avec l'accord des auteurs.

http://www.wine-economics.org/aawe/wp-content/uploads/2014/09/AAWE_WP168.pdf


Résumé

Ce papier cherche à explorer le développement récent des investissement des entreprises chinoises dans le secteur viticole en région Bordelaise et en Australie de l’ouest.

Notre objectif est d’explorer l’envergure du phénomène qui, bien qu’il soit largement médiatisé dans les deux régions, n’a que peu mobilisé l’attention du monde universitaire. Etant donné que les chiffres des flux d’investissements officiels ne donnent que peu d’informations détaillées, nous avons cherché à analyser ce phénomène par le biais d’entretiens directs avec les acteurs locaux ainsi que grâce aux chiffres des flux commerciaux.

Nos résultats indiquent que le niveau des investissements chinois est relativement bas dans les deux cas. Néanmoins, le nombre d’investissements et la rapidité à laquelle ils ont crus, surtout dans la région Bordelaise, ont attiré l’attention des médias. Les motivations des investisseurs dans les deux régions sont : l’espérance de tirer profit de la croissance du marché domestique du vin ; sécuriser l’origine des approvisionnements ; le prestige et la diversification du risque. A Bordeaux, le renom de l’appellation était clairement un avantage, tout comme le patrimoine historique qui fait souvent parti de l’attractivité des vignobles. Une autre motivation était de contourner les chaînes d’approvisionnements traditionnelles du Bordelais en s’assurant la possibilité de livraisons directes en Chine. En ce qui concerne l’Australie, le renforcement des relations commerciales existantes était une motivation déterminante, ainsi que la potentialité d’assurer un droit de résidence dans le pays. Le climat des investissements est relativement ouverts dans les deux régions et nous avons noté très peu de barrières aux investissements dans le secteur. Néanmoins, il y a un risque que de nouveaux obstacles émergent, surtout depuis que les montages financiers des investisseurs soient suspectés d’être illégaux et non légitimes dans le vignoble Bordelais. Nous concluons cet article en ouvrant de nouvelles pistes de recherches dans le futur

Mots clefs : Australie de l’ouest, Bordeaux, Investissements, Chine, Vins